Plateau (Bondum) Tintam  : Tintam a connu une intense activité métallurgique. Aujourd'hui, à la périphérie du village, des amas de scories et des fragments de fourneaux sont les témoins de cette ancienne industrie. Le fer servait à la fabrication d’armes et d’outils agraires. On n'en connaît pas les auteurs. Leur établissement dans la région est plus ancien que celui des Kassambara. Jusqu’ici, l’étude des trajets migratoires des forgerons du plateau n’a pu déterminer l’identité de ces artisans du fer. Quant à la sculpture sur bois du Bondum, rien n’est moins sûr que les statues que la littérature désigne sous le terme de « style Tintam » proviennent du village du même nom. Les pièces maîtresses de ce style datent d’avant l’arrivée des Kassambara. La plupart ont été datées du 16e au 18e siècle, une période qui correspond à l’émergence de la caste des forgerons Irim et à l’expansion territoriale des Dogon. L’iconographie de ces sculptures est d’inspiration djennenke. Mais en l’absence de données plus précises, on ne peut que spéculer sur les attaches ethniques et culturelles qui lient leurs auteurs aux populations du fleuve et aux Dogon du plateau.










Plateau (Bondum) Tintam : Tintam’s intense metallurgical activity of the past is evidenced by slag heaps and fragments of old furnaces that are still visible on the outskirts of the village. They are the remnants of a bygone industry. Iron was used for making weapons and agrarian tools. Their authors are not known. Their settlement in the region predates that of the Kassambara. Up to now, the study of the migratory paths taken by the blacksmiths of the plateau is unable to identify these artisans. As to Bondum wood sculpture, it is by no means certain that statues designated in the literature as « Tintam style » stem from the village that bears the same name. The better-known pieces predate the arrival of the Kassambara. Most have been dated between the 16th and 18th century, a period that coincides with the formation of the caste system of the Irim blacksmiths and with the territorial expansion of the Dogon. The iconography of these statues is of Djennenke inspiration. But in the absence of precise data, one can only but speculate as to the ethnic and cultural ties of their makers with the river peoples and with the Dogon of the plateau.