Funérailles du Hogon de Sangha : D'ordinaire, le rôle
des femmes pendant les cérémonies funéraires n'est certes pas négligeable,
mais il y a un domaine où elles sont complètement exclues : Il s'agit
de tout ce qui a trait aux masques. Quand les masques dansent, les femmes
ne sont, à l'exception de la prêtresse Ya Sigine, que de simples spectatrices
et restent à une distance respectable.
Cependant, ces règles varient sensiblement lors des funérailles d'un
Hogon. En juin 1985 ont eu lieu les funérailles de celui qui était
alors le Hogon de Sangha. Sangha est partagé en deux villages : Ogol-Ley
et Ogol-Da. Entre ces deux villages se situe le champ du Hogon. C'est
à cet endroit que se déroulaient la plupart des manifestations publiques.
Des combats fictifs masculins alternaient avec des danses de femmes
qui imitaient la danse des masques. Elles ne portaient pas les masques
en bois mais leurs coiffures, décorées de perles et de miroirs, étaient
des représentations de masques.
|
Funeral of the
Hogon of Sangha :
The role of women during funerary rites is certainly not negligible.
But they do not participate in the masked rituals. When the masks dance,
women are spectators and stay at a fair distance. The "Ya Sigine"
priestess is the only exception to this rule.
And yet, these rules changed during the funeral of the man who was Hogon
of Sangha in 1985. His funeral was held in June 1985. The village is
split in two halves : Ogol-Ley and Ogol-Da. The "field of the Hogon"
is situated in between the two villages. This is where most of the public
events took place. Male mock combats and female dances followed each
other. On this particular occasion the women had to imitate the masked
dances. They did not wear wooden masks but their hairstyle, decorated
with mirrors and glass beads, were representations of the masks.
|