Ningari : Ningari se trouve sur le plateau non loin de Kani Gogouna. Parmi les habitants de cette région un groupe est ethniquement rattaché aux "Dianangué" du Lowel-Gueou (plateau  extrême nord-ouest). Se sont les "Samana". Ils se disent Dogon car ils en ont adobté la langue et la culture. Le nom du clan est "Kansay". Afin d'étendre leur domination sur le plateau, ils se sont rangés du côté d'El Haj Omar, le conquérant Toucouleur qui menait la Jihad dans la règion (19ème siècle). Depuis ces temps-là les "Samana" ont mauvaise réputation. Les Dogon-Mandé les considèrent comme des traîtres et des esclavagistes. Il existe un masque Dogon qui représente le "Samana". Quand il danse, c'est l'occasion pour les Dogon de se moquer d'eux.

La mosquée de Ningari ressemble de par son style à celles du delta intérieur du Niger.

Pour plus d'informations sur les peuples d'origine Djennenke se référer à la thèse de JC Moine : "Gens de Djenné" en pays Dogon - les Dianangué (Djennenké) des vallées du Diéou (voir sous : Bibliographie)


Ningari : Ningari is situated on the plateau not far from Kani Gogouna. Among the regional inhabitants one group is ethnically related to the "Dianangué" of Lowel-Gueou (plateau extreme northwest). But unlike the "Dianangué" they are Dogon because they adobted its culture and local language. They are known as the "Samana". The clan's name is "Kansay". To extend their domination on the plateau, they sided with El Haj Omar, the Toucouleur conqueror, who led a holy war along the shores of the Niger in the 2nd half of the 19th century. Since then the "Samana" have a bad reputation. The Dogon-Mande consider them to be traitors. Among their many masks, one mask represents the "Samana". When this mask dances, it will make all kinds of funny gesticulations and the spectators will laugh at it.

The mosque of Ningari is stylistically close to the mosques of the Niger river bank.

For more information on the peoples of Djennenke descent please refer to the thesis of JC Moine : "Gens de Djenné" en pays Dogon - les Dianangué (Djennenké) des vallées du Diéou (see : Bibliography)